NOUS sommes les survivants d’un siècle où il y eut certains jours plus de morts que de vivants - et nous héritons d’eux.
Laissez les morts enterrer les morts, dit l’Ouvreur de paroles. Mais même Lui : ne peut s’empêcher de s’arrêter au bord de leurs cris. "Sors- moi de la tombe ! " "Arrache- moi au séjour des morts ! " Il demande leur vie à la fosse.
Les morts devant lesquels nous avons fui en disent peut-être plus long que ceux au chevet desquels nous nous sommes agenouillés, ô terre (…)