L’Amourier, octobre 2014
Près de vingt années après avoir écrit La tour sarrasine Michel Séonnet renoue avec le dialogue d’amours et de guerres qu’entretiennent les deux rives de la Méditerranée. A l’âge des bilans, Louise entreprend de faire la vérité sur la mort de son père qu’elle n’a jamais connu. Adjudant incorporé dans un Goum marocain, il est officiellement mort au cours d’une opération en Indochine. Louise n’y a jamais vraiment cru. Le temps passé n’y a rien fait. Ayant trouvé la piste d’un ancien goumier, elle part au Maroc en quête d’une explication définitive. Mais les histoires se brouillent. Celui dont on lui parle est-il son père ? Et cette femme marocaine avec qui il aurait eu une liaison ? Louise parcourt le Maroc sur les traces d’un fantôme. Car pour ce qui est de la réalité présente, c’est celle des immigrants clandestins qu’il lui faut affronter. Celle des disparus en mer. Les fils même des anciens goumiers. Qui laissent derrière eux des orphelins. Entre les fantômes d’un passé qu’aucune vérité n’arrive à retenir, et les dures réalités promises à ces enfants abandonnés, Louise tangue. Quel est donc ce pays que le destin s’obstine à essayer de lui faire voir ?
Quelques pages à lire ici :
http://www.amourier.com/les-collections/fonds-proses/577-le-pays-que-je-te-ferai-voir.php
On peut aussi commander le livre sur ce site.
On peut lire ici les chemins qui ont conduit à l’écriture de ce livre.
Bref entretien avec Benjamin Taieb à propos du Pays que je te ferai voir.
Un commentaire de Michel Diaz, Le pays que je te ferai voir au défi des temps que nous vivons